Les roulettes, c'est bien pratique. Mais aucun inventeur génial n'a jamais pensé à inventer des roulettes spéciales escalier ? Dommage...

On m'avait bien dit qu'il y avait un ascenseur. Mais il y avait déjà pas mal de monde et je ne voulais ni attendre, ni être serrée comme une saucisse. Après une dernière marche et un dernier effort (oh hisse, oh hisse), j'arrivai enfin en haut de ce fichu escalier. Finalement, j'aurais dû prendre l'ascenseur, quitte à terminer comme une sardine dans sa boîte. Enfin, tant pis. Ma clef dans la poche, je me dirigea vers le dortoir Ciel. C'était là que j'allais dormir le restant de l'année, alors autant mémoriser ce nom. Il y en avait deux autres aux noms du même genre : Pomme et Soleil. Je me demandais si les noms des dortoirs des garçons étaient pareil. En sortant la clef de ma poche je la fis tomber, et moi et ma fichue maladresse durent essayer plusieurs fois pour enfin parvenir à mettre cette fichue clef dans cette fichue serrure, et ouvrir cette fichue porte. Ouf... En ouvrant la porte, je vis que le dortoir était vide. Tiens ? Passer par les escaliers était plus rapide que par l'ascenseur. A cause de la petite queue que j'avais vu se former avant de me décider, sûrement. Les autres filles n'allaient pas tarder.

Les murs étaient bleus. Bleu... ciel. Aha. Celui ou celle qui les avaient peint devait être un grand humoriste. Pas la peine d'être un génie pour deviner la couleur des murs des autres dortoirs, Pomme et Soleil. Je découvris qu'il y avait un salon communs à tous les dortoirs, et aussi des douches communes. Heureusement qu'il y avait des cabines individuelles. J'étais très pudique et je détestais être privée de mon intimité.

Je n'avais pas encore fini ma petite exploration que la porte s'ouvrit de nouveau. Quelqu'un entrait.